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Le Liban Aujourd'hui
24 mars 2006

Misbah Ahdab

Tout en rendant hommage aux sacrifices
des militants du CPL au Liban.
Ahdab répond à Aoun :
Nous avons fait face aux SR syriens à Beyrouth et non pas à Paris.

Le vice-président du Mouvement du renouveau démocratique, Misbah Ahdab, a répondu à la déclaration du général Michel Aoun, dans laquelle il affirmait que « les présidentiables du 14 Mars ont tous collaboré avec les services syriens », M. Ahdab a précisé que « le président du MRD et le MRD lui-même ont fait face aux SR syriens et au régime de la tutelle, tout au long des dernières années, à partir d’ici, de Beyrouth, et non pas de Paris ; et ce avec notre respect pour les sacrifices des militants du CPL au Liban ». Le député de Tripoli s’exprimait dans un entretien avec la LBCI.
« Les gens en ont assez des vantardises et des provocations ; ils ne peuvent croire à des allégations de ce genre à l’encontre de personnes au passé blanc comme neige, comme Nassib Lahoud », a poursuivi le parlementaire de la majorité.
Misbah Ahdab a, en outre, appelé toutes les parties à admettre la légitimité de l’actuelle Chambre jusqu’à l’expiration de son mandat.
« Ce Parlement est le fruit d’élections libres, même si elles ont eu lieu sur base d’une loi injuste que le MRD a combattue en 2005 comme en 2000 », a expliqué M. Ahdab en indiquant que le nouveau président doit être le produit de cette Chambre.
« Je suis contre l’idée d’un seul candidat, a déclaré M. Ahdab. Il est du droit du général Aoun, comme des autres, de se présenter. Celui qui accepte de jouer le jeu de la démocratie devrait en accepter les résultats, et non pas se retourner contre cette démocratie lorsqu’elle va à l’encontre de ses intérêts », a indiqué le député du MRD, critiquant l’appel du général Aoun à des législatives anticipées.
De son côté, Antoine Andraos, député membre de la Rencontre démocratique, a appelé le général Michel Aoun à considérer la question de la présidentielle « avec une logique de démocratie, non pas avec celle de l’affrontement impulsif », soulignant que Aoun n’accepte pas la critique et se bat contre tous ceux qui s’opposent à sa candidature unique à la présidence.
« Ceux qui appuient l’arrivée de Aoun à la présidence sont les symboles de l’époque syrienne, ceux-là mêmes qui soutiennent le maintien d’Émile Lahoud à Baabda. La question qui se pose est celle de savoir si c’est aux côtés de ceux-là que le général Aoun compte gouverner », a conclu le député de Aley.

L'Orient Le Jour.

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